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Désherbage Réserver les adjuvants aux plantes peu mouillables

Selon la texture des feuilles des adventices, l'adjuvant affiche une plus ou moins grande efficacité. Arvalis-Institut du végétal le recommande surtout pour les mauvaises herbes, peu mouillables, dont la surface des feuilles n'est pas lisse.

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Les adjuvants seront généralement plus utiles pour les traitements
destinés à lutter contre les graminées. (© Terre-net Média)

Recommandés avec certaines matières actives herbicides, les adjuvants ne présentent pas le même intérêt en fonction des mauvaises herbes visées. Pour Arvalis-Institut du végétal, les adjuvants sont surtout utiles sur les plantes « peu mouillables », dont la surface des feuilles n’est pas lisse. Les plantes dites mouillables sont recouvertes de cires amorphes, c’est-à-dire une surface lisse qui favorise l’étalement des gouttes pulvérisées sur les feuilles et augmentent la surface de contact entre l’herbicide et la feuille. « Dans ce cas pas besoin d’adjuvants, indiquent les responsables d’Arvalis ».

En revanche, l’utilisation d’un adjuvant avec un herbicide foliaire trouve son intérêt avec des plantes peu mouillables. « La cuticule de ces plantes est constituée de cires cristallines qui limitent la rétention et empêchent l’étalement des gouttes. » En général, les dicotylédones sont des plantes mouillables et les graminées, peu mouillables. Mais il existe des exceptions. Parmi les adventices fréquentes, les chénopodes blancs, fumeterres, renouées des oiseaux et euphorbes par exemple, sont peu mouillables.

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